Mille et un éclats
Ce soir douloureux
D'un Amour brisé
En mille et un éclats
Sur le seuil du bonheur
Que tu voulais construire
Cette lumière cendrée
Que tes larmes diffractent
En mille et un éclats
Qui se réfléchissent
Dans le bleu de tes yeux
Gisant sur le sol
Ce vieux miroir brisé
En mille et un éclats
Le reflet de ton regard
Que tu ne voulais plus voir
Cette lassitude de la vie
Avec ces mille et une choses
Que tu ne voudrais plus
Avec ces mille et une choses
Que tu recherches en vain
Cette nuit qui n'en finit pas
Ces lucioles qui étincellent
De mille et un éclats
Cette pièce noire et sans âme
Où tu te sens perdue
Tes sanglots sur l'oreiller
Et ce verre bousculé, brisé
En mille et un éclats
Sur ce vieux parquet
Qui en a connu d'autres
Cet instant qui revient à la charge
Ce voleur de rêve qui a fait voler
En mille et un éclats
Tes rêves de petite fille
Et tes désirs de femme
Cette lassitude de la vie
Avec ces mille et une choses
Que tu voudrais effacer
Avec ces mille et une choses
Que tu veux réécrire
Cachée derrière ta fenêtre
A regarder le Soleil levant briller
De mille et un éclats
Tu soupires et te noies
Dans tes lamentations
Le regard triste
Tes yeux ne brillent plus
De mille et un éclats
Cachant tes illusions perdues
Sur les traverses de la vie
Ces envies que tu ne désires plus
Tout ces feux qui ne brillent plus
De mille et un éclats
Ce « bonheur » qui t'ennuie
Que tu trouves futile
Cette lassitude de la vie
Avec ces mille et une choses
Dont tu rêvais hier
Avec ces mille et une choses
Dont tu rêves aujourd'hui
Ces instants de bonheur
D'une main si facilement brisés
En mille et un éclats
Effaçant en un instant
Ces souvenirs heureux
Les anges s'y brûlent les ailes
Ton cœur souillé, brisé
En mille et un éclats
Se renferme sur lui-même
Comme un enfant meurtri
Seule dans ta solitude
Quand tes pensées t'emportent
En mille et un éclats
De rire, tu te libères
De ces chaînes du passé
Cette lassitude de la vie
Avec ces mille et une choses
Qui t'ont si souvent meurtrie
Avec ces mille et une choses
Que tu caresses en vain
© Sébastien Knittel – Tous droits réservés, 2011